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Fagiolini da esportazioni. E’ questa la chiave di volta della lotta alla povertà in Africa?

di Antonio Onorati - 28/03/2007

Fonte: semionline

Quando CROCEVIA è arrivato in Burkina Faso, agli inizi degli anni ’80, per sostenere dei contadini che volevano produrre le proprie sementi nello Yatenga , già si discuteva – come abbiamo avuto modo di dire - della coltivazione di fagiolini di controstagione.

Infatti « Au début des années 70 dans le cadre d’un projet de développement agricole, Sélection a entrepris une collaboration avec des producteurs burkinabé. De ce partenariat est née la volonté de produire le plus beau et le plus gustatif haricot vert de la région sahélienne…Malgré les conditions climatiques du Burkina Faso (molto difficili – ndc) les paysans ont su concilier leur savoir-faire avec la nature pour produire un haricot sain, attrayant et goûteux. » (« Sèlection » - Leader français avec une part de marché de l’ordre de 30 % , ….Fondée le 2 mai 1970, Sélection est actuellement une S.A. au capital de 1. 000.000 Euros »(Copyright © 2003 AgenceAtout SonCtoovu)

Scrive la FAO« Les grosses exploitations remontent souvent à la période coloniale et à la création de plantations et de grosses fermes produisant pour l’exportation. Selon Eicher et Baker (1982), les complexes alimentaires à grande échelle avec une main-d’œuvre importante ne peuvent pas faire concurrence aux petites exploitations africaines pour satisfaire les besoins alimentaires de base .

Dobbiamo quindi riflettere su quali strategie di sviluppo agricolo dobbiamo mettere l’accento, su quali sistemi agrari e quali strutture e tecniche di produzione. Gli ambiti di compatibilità tra sistemi di produzione sono molto limitati.

Continua ancora la documentazione della FAO « …il existe un champ d’action limité pour quelques sociétés multinationales produisant des fruits et légumes frais et des fleurs coupées pour les marchés d’exportation (par exemple les haricots verts, expédiés par avion du Burkina Faso, les fleurs du Kenya, etc). Dans ces cas, toute la chaîne est contrôlée et la société prévoit les intrants, les semences, la technologie et la vulgarisation. Ceci permet d’organiser une collecte efficace. La même approche est utilisée dans les secteurs du coton, de la canne à sucre et d’autres agro-industries… » (Fao, Roma, diverse fonti)

Le regole della commercializzazione « grande scala»

Molti dei problemi sollevati da questo tipo di organizzazione della produzione agricola non sono stati risolti negli ultimi 20 anni, anzi, si sono aggravati, senza che lo spirito con cui lo specifico acquirente si avvicina alla commercializzazione sia in grado di modificarne la natura.

Per avere un’idea di questi problemi citiamo un documento tecnico della FAO sulla commercializzazione in Africa che li presenta in modo schematico. « …la manipulation d’un produit dans un marché de gros typique. Ce système n’est souvent pas compatible avec les systèmes traditionnels de production et de collecte pour plusieurs raisons:

  • la quantité totale collectée, ainsi que la transaction individuelle, doit avoir une certaine taille pour être rentable économiquement;
  • avec les participants informels, le contrôle du produit à l’entrée du marché de gros est problématique;
  • un système traditionnel de production implique un triage important et coûteux, surtout pour les produits périssables.

Aussi longtemps qu’une standardisation des vivres avec un système de contrôle et de pénalisation n’est pas réalisée, il est presque impossible pour le secteur formel d’organiser la collecte en commun d’une façon durable en raison du problème de confiance. » Detto in altri termini, le modalità di fornitura alla grande distribuzione hanno delle regole proprie e la produzione locale, sia essa contadina o della grande impresa agricola a più alta capitalizzazione, deve necessariamente sottostare a queste regole.

Continua la FAO« …Ceci implique que pour certains produits, un vrai commerce de gros n’est pas possible en Afrique subsaharienne. Il ne suffit pas de construire les installations et les infrastructures nécessaires pour obtenir un marché de gros efficace….Afin de commercialiser ces produits «non homogènes» à grande échelle et de résoudre le problème de compétitivité du secteur formel, il est nécessaire de traiter les vivres semi-périssables, ce qui implique une technologie de triage et de transformation. Il faut donc les transformer en «produits homogènes». Le développement et l’adoption d’innovations adaptées sont une contrainte majeure. Les innovations concernent aussi bien l’adoption et le développement de la technologie que la gestion et l’organisation des filières.. »

Per avere dei prodotti omogenei occorre una catena di produzione che, dalla preparazione della terra (fertilità, lavorazioni, irrigazione, etc), alla scelta varietale, oltre che ai tempi e modalità di raccolta ed imballaggio, ne mantenga il carattere omogeneo. Significa imporre sistemi di colture e commercializzazione via via sempre più artificiali rispetto all’agroecositema locale, quindi dipendente, non autonomo e sostanzialmente scarsamente sostenibile nel medio, lungo periodo. Il problema non è coltivare fagiolini, il problema resta quello delle modalità di coltivazione ed i parametri che queste debbono seguire: il mercato globale ed il mercato locale hanno parametri scarsamente confrontabili, ed, evidentemente, non è immaginabile che la produzione agricola diretta al mercato locale possa riconvertirsi, mantenendosi uguale, per produrre per il mercato d’esportazione, in particolare per quello legato a rigidi standard propri della GDO.

Quale commercio per i poveri nelle città africane ?

D’altra parte anche se il mercatolocale, in particolare dei prodotti alimentari, ha delle strutturazioni e segmentazioni specifiche e proprie in ogni paese africano, possiamo comunque identificare alcuni elementi caratteristici e ampiamente diffusi.

Ancora la FAO presenta questi elementi chiarendo che “…les circuits de distribution informels sont les mieux adaptés aux besoins des plus pauvres; ils offrent les produits et les services demandés par la majorité de la population; ce service n’est pas offert par les mini-alimentations, ni par les grands magasins; la population n’a pas de possibilités de conservation (frigos, etc.) à la maison pour les produits périssables; elle achète chaque jour des légumes, près de la maison au marché du quartier, en petites quantités; ceci implique un nombre important de points de vente, un service offert par les marchés de détail du secteur informel; .. » Ma per approvvigionare questi circuiti – quelli del mercato locale – occorre una produzione agricola che funzioni secondo criteri assimilabili a quelli di questo tipo di mercato e capaci di influenzarne le strutture e le modalità di regolazione degli scambi, capace di rifornire una miriade di punti di vendita, di produrre le derrate alimentari di base in tempi e modi necessari a garantire la sicurezza alimentare più ampia possibile e, che come scrive la confederazione delle organizzazioni contadine del Mali nella“Déclaration Paysanne DE SEGOU” ( 2005, 12- 14 Settembre - la Coordination Nationale des Organisations Paysannes (CNOP), si iscriva nel quadro di :

« Une Agriculture durable, productive, innovante et compétitive,

  •  basée principalement sur les exploitations familiales agricoles multifonctionnelles, multidimensionnelles, conduites par des exploitants dont les professions sont reconnues et sécurisées
  • qui nourrit ses populations urbaines et rurales, qui assure des revenus décents et suffisants aux exploitants et qui participe à l'amélioration du cadre de vie des populations rurales sur la base de l'équité entre les villes et les campagnes.. »

« …Il s’agit notamment d’opter résolument pour une politique agricole reconnaissant :

  • au peuple malien, son droit à la souveraineté et à la sécurité alimentaires comme l’a déjà reconnu la politique agricole de la CEDEAO auquel le Gouvernement Malien a souscrit ; c'est-à-dire le droit de produire ce que nous mangeons et de prendre toute mesure appropriée de protection de nos produits et de nos marchés agricoles et agroalimentaires à l’intérieur de nos frontières nationales… »

Un’agricoltura antica e povera per l’Africa ?

L’organizzazione dei produttori agricoli del Mali chiarisce che non si tratta di vivere di agricoltura di sussistenza, povera e marginale ma chiede per : « ..paysannes et paysans que nous sommes, avec nos familles, le droit de vivre dans un cadre de vie sécurisé où l’on a plaisir à vivre avec toutes les commodités de la vie moderne rendues accessibles grâce à un juste réinvestissement dans nos terroirs de la plus value de nos efforts… »

Chiedono allo Stato di operare con forza per garantire:

  • « ..Orientations et appuis aux productions spécifiques (agricoles, animales, halieutiques, forestières)
  • Valorisation des produits locaux
  • Approvisionnement des marchés locaux, régionaux, circulation des personnes et des productions
  • Mesures de protection des exploitants contre les importations.. »

Affermano la priorità assoluta da accordare al mercato interno, locale, nazionale e regionale. E, quindi, negano validità al modello export oriented come base per lo sviluppo dell’agricoltura e del Paese, relegando il suo ruolo a produzioni non direttamente competitive con la sicurezza e sovranità alimentare del Paese e, possibilmente, eccedentarie. (Per maggiori informazioni sulla posizione delle organizzazioni agricole del Sahel si vedano i documenti nel web di EuropaAfrica ed i materiali della campagna sugli APE.)

Un discorso specifico dovrebbe anche essere fatto per la coltivazione di fagiolini d’esportazione in Burkina, semplicemente sotto il punto di vista delle esigenze agronomiche.

Senza soffermarsi sull’insieme degli elementi (cahier de charges) effettivamente applicati all’interno del contratto di fornitura specifico adottato dalla COOP, vediamo le disponibilità in acqua del paese per avere una stima possibile dell’impatto dell’estensione di questo “modello d’agricoltura” che si vuole “esportare” anche in altri paesi.

I fiumi del Burkina, ad eccezione di quelli che scorrono nel sudovest del paese, hanno corsi temporanei e stagionali e, secondo i dati resi disponibili dal Ministero dell’Ambiente e dell’Acqua del Paese, sulla base delle osservazioni dell’andamento del livello delle falde acquifere negli ultimi 20 anni (dati dell’inizio degli anni 2000) “non esistono praticamente più risorse di acque sotterranee rinnovabili in Burkina Faso” (MEE, 2002). E’ evidente che qualunque tipo d’agricoltura si intenda fare in quel paese occorre tener ben a mente questo, ricordando che almeno 86% del totale dell’acqua consumata (690 milioni di metri cubi nel 2000) serve per l’irrigazione e l’allevamento. E poi l’irrigazione costa. Sempre secondo dati del 2001, servivano 16.400 $ a ettaro per irrigare con le motopompe, contro 2.300 $ necessari ad irrigare nelle zone dette di “Bas-fonds amélioré” (secondo natura), mentre i costi salivano a 24.500% per irrigare costruendo dighe e zone di bonifica. Se tutto va bene l’ONBAH, che è l’ufficio burkinabè che si occupa delle dighe e dei sistemi di irrigazione dice che il margine annuo su un ettaro di fagiolini – conti alla mano – è di poco superiore ai mille dollari.

E per finire una curiosità. Ci farebbe piacere sapere se i fagiolini che sono coltivati per essere esportati in Italia sono di una varietà che porta il numero di “brevetto USA” (non trasngenici, a quanto ci risulta) ..5894079 .